Publié le : 24/05/2019 11:35:12
Catégories : Communiqués de presse
Le Navilas est un laser automatisé, avec un système dit « eye tracker » qui se repère dans le fond d’œil du patient. Après une photographie dudit fond d’œil, l’ophtalmologiste choisit la puissance et la disposition des impacts, il dessine au doigt, sur la photographie du fond d’œil, la zone à traiter, puis le laser suit tout seul le schéma de traitement, en évitant les zones à risque (fovéa, papille...), tout en évitant les impacts trop proches, même lorsque le patient bouge. Pour le moment, l’intervention humaine est encore nécessaire, mais pourquoi ne déciderait-il pas, tout seul, sur les indications du rétinographe grand champ « intelligent » des zones à traiter ?
Il y a deux types de thérapie génique : remplacer un gène défectueux par un gène efficace, ou implanter un gène inexistant à l’état naturel, mais qui permet de faire fabriquer par les cellules un médicament.
C’est ce qu’a montré P.A. Campochiaro, avec le RGX-314 :
Une injection sous-rétinienne d’un virus inactivé (AAV8) exprimant une protéine anti-VEGF a été faite chez des patients atteints de DMLA néovasculaire. Il s’agit d’une étude de phase I, avec un suivi de 6 mois après une injection unique. Cette injection sous-rétinienne peut se faire à distance de la macula (en dehors des vaisseaux temporaux) car l’anti-VEGF ainsi produit diffuse.
29 patients « résistants » aux anti-VEGF ont été inclus, et ils n’ont pas eu besoin d’une injection intravitréenne « de sauvetage ». Les résultats (à 6 mois) sont prometteurs. Une étude de phase II devrait commencer.
Le 9 février 2019 a eu lieu Angiogenesis à Miami. Ce congrès organisé par "Bascom Palmer Eye Institute" ouvre l’année sur des nouveautés en pathologies rétiniennes.